Sujet : Jeu du Dieu Fou | | Posté le 28-06-2009 à 17:36:36
| Bonjour Je suis tombée sur ce jeu un peu par hasard. Il m'avait l'air particulièrement intéressant et très interactif. J'aimerais savoir si vous souhaitiez y jouer. Je prendrais malheureusement le rôle de Dieu et ne pourrais donc pas vraiment jouer comme les autres mais il faut bien que quelqu'un endosse le rôle... Il me faut 12 personnes. Je mettrais le jeu en place via un forum ( simple d'utilisation, et parfaitement adapté, tout y sera expliqué ) hébergé chez forumactif ou alloforum. Je vais maintenant vous laisser lire la suite, ou tout le jeu et son principe sont expliqué par Stéphane Barbery. J'espère que vous me suivrez dans cette aventure, Line
LE JEU DU DIEU FOU -------------------------------------------------------------------------------- Description Il s’agit d’un jeu exclusivement par email (play-by-mail), fonctionnant par tour. Il comporte un aspect de négociation et de stratégie mais cet aspect ne sert que de prétexte au plaisir d’incarner un personnage écrivant à d’autres personnages. Il s’agit donc d’un jeu de rôle littéraire épistolaire. Règles et situation Quelques personnages se réveillent, chacun dans une immense pièce nue à côté d’un ordinateur qui ne semble pouvoir afficher que deux programmes : un logiciel de mail et un logiciel de personnalisation de la pièce nue. Le premier message envoyé par « Dieu » leur annonce ce qui apparaît comme le jeu d’un fou. 1 ) En utilisant le programme de personnalisation, ils peuvent transformer la pièce vide pour créer l’environnement qu’ils souhaitent – sans aucune restriction si ce n’est celle de leur imagination – et matérialiser tout ce qu’ils désirent (vêtements, nourritures, objets, etc.) à l’exclusion d’autres êtres humains. [Ils pourront ou non faire part aux autres, dans leurs messages, de cette personnalisation] 2 ) Leur seul contact avec l’extérieur est le logiciel de mail connecté aux ordinateurs des autres personnages (dont ils ont la liste) apparus au même instant qu’eux dans une autre pièce . Ils peuvent soit envoyer des messages publics que tous peuvent lire, soit des messages privés à un ou plusieurs personnages. 3 ) Chaque personnage dispose de 20 points de jugement (attaque) et de 10 points de défense. 4 ) A la fin de chaque tour, chaque personnage doit secrètement annoncer à Dieu son « verdict » c’est-à-dire la façon dont il répartit ses points. Il peut les répartir sur lui-même ou sur les autres personnages comme il l’entend. Il peut également les « gaspiller » en n’utilisant pas tout ou partie de ses points. L'essentiel des échanges devrait donc concerner la négociation sur la distribution des points. 5 ) Une seule et unique fois dans le jeu, chaque personnage peut donner définitivement à un autre personnage un seul et unique point de jugement ou de défense. Cette annonce se fait lors d’un verdict et seul le personnage bénéficiaire en est informé à l’issue du tour. (exemple : lors du premier tour, A donne à C un point d’attaque. A n’aura dès lors que 19 points d’attaque au tour 1 et aux suivants, C en aura 21 à partir du tour 2). 6 ) A partir des verdicts, Dieu calcule les sorts. Le sort correspond à l’écart entre le nombre de points de jugement (attaque) et le nombre de points de défense placés sur chaque personnage. Le personnage dont le sort est le plus élevé « disparaît ». Personne ne sait ce que les disparus deviennent – ils cessent simplement d’émettre et leur messagerie ne répond plus. Si plusieurs personnages sont à égalité, ils disparaissent tous simultanément. « Dieu » annonce aux « survivants » les sorts (nom de chaque joueur et points de jugement et de défense associés). Seul Dieu sait comment chaque personnage a réparti ses points. 7 ) Dans son premier message Dieu annonce : « qu’il ne doit en rester qu’un ». Personne ne sait ce que cela veut dire ni ce qui attend le dernier survivant et chaque personnage peut l’interpréter comme il l’entend – y compris en prenant les décisions qui s’imposent. Vainqueurs L’objectif étant le plaisir d’écrire, tous les joueurs « gagneront » s’ils prennent plaisir à lire et à écrire en incarnant leur personnage. Le jeu désigne pourtant deux « élus ». a ) « Celui qui reste » qui a le privilège de pouvoir écrire, s’il le souhaite, une lettre finale au Dieu Fou. b ) A la fin du jeu, l’ensemble des textes (publics, privés, verdicts) est réuni selon un ordre chronologique et un vote anonyme de l’ensemble des personnages désigne le meilleur contributeur. Il pourra s’agir de « celui qui reste » mais cela pourra très bien être également le joueur qui aura été le premier éliminé ou tout autre joueur. Fonctionnement pratique 1 ) Le jeu doit être testé pour régler au mieux les paramètres et la logique ludique. Au cours d’une partie, les joueurs peuvent décider à la majorité de l’ajout d’une règle si cette dernière favorise le plaisir du jeu. 2 ) Dans l’idéal, un serveur informatique du type de celui qui régule les parties de Diplomacy devrait faire office de Dieu et gérer les verdicts, les votes, mais surtout l’anonymisation des échanges. Ce dernier point est absolument capital : chaque personnage ne doit pas savoir qui se cache derrière les autres personnages. En l’absence d’un serveur informatique, chaque joueur envoie un unique message par jour à un « Dieu » humain faisant office d’arbitre impartial. Ce message unique concatène les messages publics ou privés adressés aux autres personnages, l’arbitre se chargeant de les distribuer correctement. 3 ) La durée de chaque tour doit pouvoir être configurée et adaptée aux nombres de personnages restant mais une semaine semble être un délai raisonnable. Le premier tour peut être plus long compte tenu de l’enjeu des premières interactions. 4 ) La date d’envoi des verdicts doit être respectée par tous. Si un joueur n’envoie pas son verdict, on considère qu’il n’utilise pas ses points de jugement et qu’il utilise sur lui-même ses points de défense. 5 ) De nombreuses variantes sont envisageables pour ce qui concerne l’attribution des personnages. a) standard : attribution aléatoire en début de partie à partir d’un dictionnaire de personnages (type édition bouquin), chacun étant libre d’interpréter à sa façon le nom du personnage reçu. b) moije : choix initial par chacun de son personnage. c) theme : choix d’une homogénéité thématique. Exemple : les personnages d’une même œuvre ou d’une même époque, personnages historiques, etc. La variante est annoncée en début de partie. 6 ) De nombreuses surcontraintes oulipiennes sont envisageables : lipogramme, versification imposée, mots imposés, haikus imposés lors de chaque tour, etc. 7 ) Le jeu doit commencer à être intéressant à partir de 5 personnages. Il n’y a pas de limite mais douze semble être une limite pour la formation d’une petite communauté. Maintenant vous n'avez plus qu'à me dire que vous voulez y participer et ce sera tout. ( Interdiction au double-compte, franchement, ça n'aurais aucun intérêt... ) Venez nombreux ! |
| | Posté le 28-06-2009 à 18:19:59
| Okïn Nightstorm -> Ca a l'air cool! Pas interessé. 'bip' Okïn Nightstorm Ca a l'air cool! -> Pas interessé. 'tudum' Okïn Nightstorm "Pas interessé." |
| | Posté le 28-06-2009 à 18:31:26
| *petit cri pitoyable* Des intéressés sinon ? |
| | Posté le 30-06-2009 à 08:04:10
| Ouais, ça semble chouette. |
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